DUGAUQUIER Charlotte

La Chrysalide est une structure tubulaire. Elle est aérienne et légère.
A l'extrémité, une ouverture circulaire permet aux oiseaux et autres petits animaux de s'y réfugier.
Le structure est équipée de guirlandes qui s'allumeront dès la nuit tombée (durée de luminosité : 10 heures).
La chrysalide blanche se transforme alors en luciole aérienne, flottante, se reflétant dans l'eau de l'étang.

La chrysalide : symbole du lieu des métamorphoses, à rapprocher de la matrice des transformations. Plus encore qu'une enveloppe protectrice, elle représente un état éminemment transitoire entre deux étapes du devenir, la durée d'une maturation.
Elle implique le renoncement à un certain passé et l'acceptation d'un nouvel état, condition de l'accomplissement.
Fragile et mystérieuse, comme une jeunesse riche de promesses, mais dont on ne sait exactement ce qu'il en ressortira, la chrysalide inspire respect et protection. C'est l'avenir imprévisible qui se forme, symbole de l'émergence en biologie.

Le blanc :
"Le blanc, sur notre âme, agit comme le silence absolu ; ce silence n'est pas mort, il regorge de possibilités vivantes... C'est un rien, avant toute naissance, avant tout commencement."
W. Kandinsky
Le blanc est une valeur limite, couleur de passage, au sens auquel on parle de rites de passage : il est justement la couleur privilégiée de ces rites, par lesquels s'opèrent les mutations de l'être, selon le schéma classique de toute initiation : mort et renaissance.